Les phares des Barges et de l'Armandèche

Phares Armandèche-Barges

Construit en 1968 selon les plans de l’architecte sablais Maurice Durand, le Phare de l’Armandèche est le dernier phare construit en France. Il remplace le phare situé au sommet de la tour d’Arundel qui se retrouve occulté par la construction d’immeubles sur la côte chaumoise. Inscrit en 2011 au titre des Monuments Historiques, il mesure 36 mètres de haut et possède une portée de 24 miles marins (40 kilomètres). Phare de grand atterrage, il émet un signal de 3 éclats blancs toutes les quinze secondes : son ampoule reste fixe et l’optique tourne.

Situé à 2 kilomètres de la côte de La Chaume et à 6 kilomètres des Sables-d’Olonne, le Phare des Barges est le seul phare vendéen en mer. Il est construit en 1861 au large de la côte, sur un plateau rocheux nommé « la Grande Barge », pour signaler ces dangereux écueils. D’une hauteur de 31 mètres et d’une portée de 15 miles marins le jour et 17 miles marins la nuit, le Phare des Barges était à l’origine un phare d’atterrissage signalant le chenal (l’entrée du port). Après la construction du Phare de l’Armandèche, il devient un phare de danger. En 1971, il devient le premier phare automatisé de France. Auparavant, deux gardiens s’y relayaient tous les 15 jours. Il leur est néanmoins déjà arrivé d’y rester jusqu’à 60 jours, lorsque les conditions climatiques ne permettaient pas la relève.

 

Références

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