Jusqu'au XVIème siècle, l’économie du port des Sables s'appuyait sur le commerce du sel et la pêche à la baleine. Puis, jusqu’au XVIIIème siècle, c’est la pêche à la morue qui fait la richesse de la ville : entre 1660 et 1725, sous le règne de Louis XIV, les Sables-d’Olonne devient le 1er port morutier de France. Au XIXème siècle, le port se spécialise dans la pêche à la sardine et la pêche au thon qui assurent le développement économique de la ville et l’essor des conserveries (Saupiquet, Maingourd, Amieux…).
À présent, le port des Sables-d’Olonne se distingue par une pêche beaucoup plus diversifiée avec, entre autres, la sole, la langoustine, le bar, le thon, la seiche, le merlu et le requin taupe. Différents types de pêche sont pratiqués : le chalut de fond, qui est le plus utilisé, le chalut pélagique, les caseyeurs, le palangrier et les fileyeurs. Les 60 bateaux de pêche (bateaux originaires et extérieurs des Sables-d’Olonne) et les 255 marins forment la flottille du port des Sables-d’Olonne.
Avec 8 735 tonnes de poissons débarqués en 2016, le port de pêche sablais est le premier port vendéen et le 3ème port français en valeurs (les espèces pêchés ayant un prix moyen élevé).
FRICONNEAU, Constant, 1999, La saga de la sardine et du thon : Histoire de la pêche et de la conserve de Nantes aux côtes de Vendée, Le Château d’Olonne, Ed. d'Orbestier, 155p.
GÉRARD, Alain, Les Sables au temps de la grande pêche : Manuscrits de Collinet (1739-1782), 2002, Centre vendéen de recherches historiques.